L’approche cohésion sociale

Un guide pour orienter et améliorer nos savoir-être et savoir-faire en prenant conscience que :

  • toute personne est actrice dans le contexte où elle est, quoi qu’elle fasse ou dise, elle influence le contexte ;
  • ses actions et comportements ont des effets négatifs et/ou positifs sur la cohésion sociale dans le contexte donné ;
  • le regard qu’une personne porte sur les éléments d’un contexte est forcément biaisé par ses perceptions, ses filtres;
  • ce contexte va aussi influencer les actes et comportements des personnes qui sont impliquées ou affectées par le conflit/la situation ;
  • chaque contexte est spécifique, complexe et mouvant ;
  • il n’est jamais trop tard pour inventer une solution adaptée lorsque nous identifions un effet négatif et pour renforcer un effet positif identifié.

 « C’est lorsque le mur se fendille que le lézard passe »

Pour qui ?

Pour tout le monde !

Dans tous les domaines de la vie, c’est à dire par les acteurs des organisations de la société civile œuvrant dans le développement et l’urgence humanitaire, mais aussi les décideurs publics ou privés, une mère ou un père de famille, un(e) voisin(e), et tout(e) citoyen(ne) !

« La paix n’est pas un vain mot, mais un comportement » (Félix Houphouët-Boigny)

Pour quoi ?

Pour prévenir les conflits à travers :

  • les politiques, projets, programmes ou activités ciblant directement la cohésion sociale (Par exemple : une activité de renforcement du dialogue intercommunautaire) ;
  • les politiques, projets et programmes de développement et d’intervention d’urgence humanitaire (à l’échelle nationale, provinciale, intercommunale, communale, villageoise, etc.) ;
  • la communication interpersonnelle dans la vie de tous les jours ;
  • la communication interne et externe dans le cadre de la mise en œuvre d’activités professionnelles (Par exemples : management, médiation, formation, sensibilisation, etc.).

C’est possible à chaque étape d’une activité!

  • dans le domaine professionnel : pour renforcer la logique d’intervention et clarifier votre contribution souhaitée à la cohésion sociale et à la paix, renforcer la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la durabilité ; et adapter l’intervention au contexte spécifique dès sa conception, et en cours d’exécution ;
  • dans la vie personnelle : pour renforcer et partager les valeurs qui vous guident dans les relations aux autres, à travers les actes du quotidien ; pour clarifier ce que vous voulez apporter au climat familial/amical/communautaire ou ce que les autres attendent de vous ; et pour adapter votre comportement à ce contexte familial/amical/communautaire avant que le conflit ou la tension ne soit créée, ou pour apaiser les tensions.
  • dans le domaine professionnel : pour valider/adapter les hypothèses de départ et les risques ; pour suivre le contexte (qui est mouvant) et les effets du projet (à travers des mécanismes de feedback par exemple) ;
  • dans la vie personnelle : pour adapter votre comportement à la situation.
  • dans le domaine professionnel : pour la pérennisation des activités ou infrastructures ; pour perpétuer une culture de cohésion sociale et de paix, pour apprendre de l’expérience ;
  • dans la vie personnelle : pour solidifier les liens interpersonnels ; pour éduquer à la culture de la cohésion sociale et de la paix, pour apprendre et progresser individuellement sur le chemin du dialogue et de l’harmonie.

Comment ?

C’est simple ! On va penser chaque intervention/action en cherchant à :

  • renforcer les effets et la pertinence des interventions/actions en matière de cohésion sociale et paix (en pensant la logique et chaque détail de toute intervention/action à travers ce filtre) ;
  • analyser la capacité de chaque intervention/action à attiser, même involontairement les tensions et conflits, et rechercher des options qui au contraire stimuleront l’apaisement ou le changement vers la paix.

Et ça passe par 4 réflexes :

  • analyser le contexte de la zone d’intervention pour le connaître et le comprendre : « C’est celui qui est dans la maison qui sait par où le toit est percé »;
  • adapter son action/son comportement/son budget afin de ne pas créer ou attiser des conflits, même involontairement, et de renforcer ce qui rassemble les groupes, les personnes en s’appuyant sur les éléments qui constituent la cohésion sociale dans le contexte donné :

« Quand l’eau coule en continu, le feu ne peut pas prendre » ;

  • suivre en continu les effets de ses actions/comportements sur le contexte afin de s’y adapter au besoin ;
  • partager autour de soi cette démarche positive et constructive pour le bien-être personnel, le bon vivre-ensemble et la cohésion sociale, afin qu’elle devienne pour tous une attitude, un automatisme, dans les relations interpersonnelles et dans les tâches quotidiennes (aux niveaux familial, communautaire, professionnel, etc.).

« Un seul doigt ne peut pas ramasser la farine »

La commune de Badi, située dans des collines, est composée de 5 villages dont les populations parlent tous la même langue et partagent des richesses socioculturelles communes, telles que : la façon de préparer les repas, d’éduquer les enfants, de travailler et même le fait de prier, même si c’est selon des rites différents. Les religions musulmanes, chrétiennes et animistes y sont pratiquées. Les populations vivent dans un climat de bon vivre-ensemble depuis toujours. Les habitants sont essentiellement agriculteurs, avec quelques élevages de volailles, et il y a également des commerçants et des artisans qui sont installés dans les différents villages. Pour valoriser ces activités, la commune organise ponctuellement des foires qui réunissent les habitants de ces villages. Ces foires sont très prisées et sont également fréquentées par des habitants de la région, qui viennent de loin pour y faire du commerce. Dans cette zone géographique, les points d’eau ne sont pas suffisants par rapport aux besoins de la population (qui s’accroit), en termes d’accès à l’eau potable et à l’eau de production, ce qui impacte négativement sur les conditions de vie des populations, aussi bien sur le plan social qu’économique. Beaucoup d’ONG interviennent pour contribuer à répondre aux besoins humanitaires et de développement local.

Dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet d’appui à des groupements féminins travaillant dans la transformation et la vente d’arachides et de karité de l’un des villages de cette commune, Bolugou, L’ONG « Egalité des chances pour les femmes » constate que ces femmes marchent 7 km pour aller chercher l’eau servant pour boire, laver le linge, faire la vaisselle, etc. Elles se rendent dans le village de Nattogou, situé dans la même commune, pour puiser de l’eau dans le puits à grands diamètre installé il y a quelques années par l’ONG « Une planète pour tous » dans le cadre d’un projet de développement local.

Le projet visait à contribuer à la gestion et à la conservation des ressources naturelles à travers un appui aux activités de maraichage collectif, principale activité des hommes de ce village. Depuis l’installation de ce puits, les femmes du village de Bolugou ont commencé à venir puiser l’eau chaque matin, sans en demander l’autorisation à qui que ce soit, puisque l’eau comme la nature appartient à tout le monde, se disent-elles. Les hommes de Nattogou n’ont pas accepté que les femmes de Bolugou viennent utiliser leur puits et les ont peu à peu accueillis avec des insultes. Cette situation a révolté les membres de l’équipe projet de l’ONG « Egalité des chances pour les femmes ». L’ONG disposant d’un fonds d’appui « genre et WASH », elle a décidé de construire un forage au sein du village. Quelques semaines après l’installation de l’ouvrage, l’équipe projet vient faire une enquête de satisfaction des bénéficiaires sur leur projet et constate que le forage n’est pas utilisé. Pourtant, lorsqu’ils interrogent des villageois de Bolugou sur leur satisfaction par rapport à cet ouvrage, tout le monde se dit content. C’est après plusieurs visites qu’un des aînés du village a osé prendre la parole pour expliquer à l’équipe projet que les femmes ont besoin de faire cette marche pour être à l’abri des regards et des oreilles dans leurs discussions et pour pouvoir échapper aux avances matinales de leurs maris.

Pendant ce temps, le conflit s’est exacerbé : après les violences verbales, les maraîchers ont pris l’habitude de chasser les femmes avec des pierres à chaque fois qu’ils les trouvaient aux abords du puits, ce qui a entraîné une interruption des relations entre les deux villages. 6 mois après cette dernière visite terrain, 9 familles du village de Kiboulgo touchées par la famine suite à une période de grande sécheresse, sont venues trouver refuge dans le village de Bolugou, réputé pour son hospitalité et son sens de la solidarité.  L’ouvrage n’étant pas utilisé par les femmes du village, c’est au moment où ces personnes déplacées sont arrivées et qu’elles ont voulu utiliser le forage qu’une panne est constatée sur l’ouvrage. L’ONG « Secours humanitaire » veut intervenir dans le cadre d’un projet d’urgence visant à contribuer à la sécurité alimentaire des PDI, notamment à travers la réhabilitation de l’ouvrage.

Que va-t-il se passer à Bolugou ? A travers l’approche cohésion sociale, essayons maintenant de comprendre le contexte, les conflits à l’œuvre dans cette histoire, ceux qu’on aurait pu éviter, ceux qu’on peut anticiper maintenant, et la façon dont un simple puits peut contribuer à la cohésion sociale et à la paix comme au conflit et à la violence.

Comprenez le contexte

Chaque contexte est spécifique, mouvant et complexe. Les contextes familiaux, communautaires, villageois, communaux, s’inscrivent dans des contextes régionaux, nationaux, provinciaux. Ils les influencent et sont influencés par eux, que ce soit négativement ou positivement.

Il est indispensable d’avoir une bonne connaissance et une bonne compréhension du contexte dans lequel vous vous trouvez, dans lequel vous agissez ou vous allez agir.

Pour comprendre le contexte, il vous faut analyser :

« Seul, on va plus vite. Ensemble on va plus loin ! »

Ses caractéristiques

ll s’agit ici d’identifier les spécificités économiques, politiques et socioculturelles, parfois environnementales du contexte, qui influent sur la cohésion sociale et la paix, et sur lesquelles on a peu de prise et de capacités de changement (Exemples : le niveau de croissance du PIB, la parenté à plaisanterie, la pression sur les ressources naturelles, les dynamiques de genre, etc.).

Les acteurs

Pour connaître et comprendre le contexte, il est nécessaire de faire une cartographie des acteurs et donc d’identifier:

  • les acteurs présents, physiquement ou non, impliqués ou affectés par le problème ou le conflit (sans oublier les non-bénéficiaires),
  • la qualité de leurs relations et leurs capacités d’influence sur les autres, sur votre action,
  • les intérêts, les besoins, les craintes, les capacités de paix de ces acteurs.

Cet exercice vous permettra ensuite de réfléchir sur comment votre intervention/action va interagir avec ces acteurs et comment leurs dynamiques va influencer votre action : Quel est le positionnement de mon organisation ? Quelles leçons tirer de cette cartographie ? Qui je risque d’exclure ?

Nos amis du référentiel ont fait une cartographie des acteurs principaux jouant un rôle dans le contexte du cas pratique.

Sur la base de cette cartographie, nos amis du référentiel ont ensuite sélectionné certains acteurs concernés par le projet et ont analysé leurs intérêts et leurs besoins afin de mieux comprendre le comportement de chacun.

Après avoir fait la cartographie des acteurs et avoir recherché les intérêts et les besoins de certains de ces acteurs, nos amis ont discuté de ces analyses et en ont tiré des leçons. Cet exercice leur a permis de faire une analyse des dynamiques générales des acteurs.

Ce qui rassemble et ce qui divise

Dans chaque contexte, on trouve des éléments qui divisent et des éléments qui rassemblent les groupes et les personnes. Ces éléments sont des lieux ou des systèmes, des expériences vécues, des symboles ou évènements, des valeurs ou intérêts, des attitudes ou actions.

Contrairement aux caractéristiques de cohésion sociale du contexte, ces éléments peuvent changer rapidement et les actions personnelles ou collectives peuvent plus facilement contribuer à les changer.

Si vous identifiez ce qui divise et ce qui rassemble les personnes et les groupes, vous pourrez :

  • appuyer sur ce qui rassemble, ou renforcer ce qui rassemble à travers votre action en vue de trouver une solution pacifique à un conflit ou d’adapter votre comportement en fonction de ce contexte. C’est une excellente façon de contribuer indirectement à la cohésion sociale ;
  • éviter d’appuyer sur ce qui divise, car cela contribuerait indirectement à attiser le conflit, même en voulant bien faire.

Ses dynamiques

Afin de mieux comprendre les spécificités du contexte, il important de s’intéresser à son histoire, en recherchant comment ce contexte évolue dans le temps, et quelles sont les tendances de changement social au moment de l’intervention (opportunités et risques qui doivent être pris en compte par les projets et programmes).

ANTICIPEZ LES EFFETS

L’organisation (et l’assistance fournie) intervenant dans un contexte devient automatiquement partie de ce contexte. Concentrez-vous sur les questions liées à la fois sur l’identité de l’organisation et sur les détails de la programmation afin de voir si un sujet donné peut renforcer les Connecteurs ou, au contraire, réduire les Diviseurs pour contribuer à la cohésion sociale ou, au contraire, contribuer involontairement à alimenter les tensions, voire à aggraver le niveau de la violence.

Une fois que vous avez identifié à quoi votre intervention/action contribue (volontairement ou involontairement), c’est le moment de l’adapter dans son ensemble :

Cette étape peut se faire lors de la conception d’un projet, d’une activité mais aussi en cours de mise en œuvre afin de se réadapter en fonction du contexte, et de son évolution : il n’est jamais trop tard !

 Les effets de l’intervention sur le contexte

En premier lieu, questionnez la logique d’intervention pour optimiser et mesurer ses effets sur la cohésion sociale.

Choisissez les éléments de cohésion sociale ou de conflit que vous souhaitez impacter : à quoi votre intervention veut-elle contribuer ? Quel est le contenu de votre projet pour cela ? Quelles sont les hypothèses derrière le choix des activités du projet (par exemple : si je fais X, alors j’obtiendrais Y) ? Est-ce que c’est une hypothèse valide ?

Anticipez ou évaluez les effets positifs et négatifs de l’intervention/action sur toutes les dimensions du contexte en questionnant chaque détail de cette intervention. « Pourquoi ? », « Où ? », « Quand ? », « Quoi ? », « Comment ? », « Qui ? » et « Avec qui ? » ont tous des effets potentiels en matière de cohésion sociale et de paix ou de conflit. (Quels effets sur ce qui rassemble ? Sur ce qui divise ?). Il en est de même pour vos actions (les effets du transfert des ressources) et de vos comportements (effets des messages implicites).

Recherchez et choisissez des options alternatives pour moins attiser les tensions et davantage contribuer à la paix. Soyez créatif pour répondre à ces questions en évaluant de nouveau les effets potentiels de votre future intervention sur le contexte :

  • Comment adapter votre intervention pour renforcer ce qui rassemble les acteurs (les connecteurs) ?
  • Que changer pour éviter d’appuyer ce qui divise déjà les acteurs (les diviseurs) ?

 Les effets du contexte sur l’intervention

Chaque contexte est spécifique et mouvant, donc le contexte aussi va influencer votre intervention. C’est en suivant son évolution que vous pouvez anticiper les risques et les opportunités liés au contexte pour votre intervention et vous poser en continu les bonnes questions.

ASSURER LE SUIVI

Souvenez-vous, le contexte est mouvant et les dynamiques de paix et de conflit sont systémiques. Il va probablement se passer autre chose pendant la mise en œuvre du projet ou de l’activité.

Assurer le suivi du contexte et assurer le suivi des solutions trouvées en termes de contribution à la cohésion sociale et à la paix, renforcent votre capacité générale à vous adapter et à améliorer les effets de vos interventions sur la cohésion sociale et la paix.

En devenant systématiques, ces suivis permettent d’apprendre de ses réussites et de ses échecs et donc de progresser dans ses efforts vers la cohésion sociale.

Evaluer le contexte en continu

En adaptant son système de suivi-évaluation pour évaluer le contexte en continu, il devient possible d’anticiper et de manager :

 –   les risques et les opportunités pour améliorer en continu l’intervention ; 

 –  l’évolution du contexte :

  • mieux connaître le contexte d’intervention pour construire une stratégie d’actions adaptée ;
  • assurer les remontées d’information et leur retour sur le terrain (feedback) pour rester connecté au contexte.

Collecter des données

Pour un suivi-évaluation sensible au contexte, il est important de questionner la façon dont vous allez collecter vos données afin de pas créer ou attiser (même involontairement) des tensions et de vous assurer d’obtenir des informations les plus objectives possibles.

Pour cela, vous pouvez reprendre le même réflexe que lorsque vous avez questionné les détails de la programmation (« Où ? », « Qui/Avec qui ? », « Quoi ? » ; « Comment ? » ; « Pour quoi ? »). Vous allez donc chercher à analyser les effets positifs ou négatifs potentiels de votre collecte de données (soit l’intervention) sur le contexte, et à mettre en place un dispositif participatif adapté, lui aussi, au contexte.

Identifier des indicateurs

Vous l’avez compris, vous allez ouvrir votre champ du suivi-évaluation de projet à vos pratiques et sur les effets de vos pratiques : mesurer votre prise en compte du contexte, mesurer les effets de vos actions et comportements sur le contexte, et bien entendu votre contribution à la cohésion sociale et à la paix !

Mesurer et communiquer :

  • suivre la contribution du projet ou de l’activité à la cohésion sociale;
  • avoir des arguments solides, fiables et concrets pour la mobilisation des ressources;
  • assurer les remontées d’information, et leur partage avec les autres acteurs (ainsi que les partenaires techniques et financiers).

Participez au partage

Pour sensibiliser les dirigeants de l’organisation, les équipes projets et les partenaires à changer de perspective pour améliorer la qualité et la performance des actions, à travers des comportements appropriés et des techniques communes d’intervention.

Pour travailler collectivement à une meilleure prise en compte des enjeux des conflits et des enjeux de paix dans les différents secteurs d’intervention de l’aide au développement et de l’aide humanitaire, et dans les relations sociales en général.

« Ce n’est pas un seul doigt qui ramasse toute la farine »

 Comment partager ?

Partager cette façon de faire pour renforcer la contribution de chacun à la cohésion sociale et à la paix, c’est en apprenant des effets de nos actions et de nos comportements sur la cohésion sociale et la paix, en s’adaptant à partir de ces apprentissages, en communiquant sur ses apprentissages, en coachant ses collègues, ses proches, en valorisant ce qui rassemble les acteurs, en montrant que l’on peut être et faire autrement, et en donnant l’envie à l’autre de transmettre à son tour …. en faisant.

Comment apprendre ensemble ?

Il existe une multitude de moyens pour apprendre ensemble : communautés de pratiques, capitalisation participative, espaces de dialogue et de concertation, réunions d’équipe, supervision des pratiques, … mais aussi les réunions familiales, les échanges informels, etc.

Ces moyens sont différents et ont tous ces points communs :  avoir envie d’apprendre ; être ouvert à l’autre, à sa façon de penser, à ses expériences (etc.) ; savoir se remettre en question ; se faire confiance ; savoir écouter ; savoir communiquer ; savoir observer ; aimer et partager.

Osez prendre le temps de l’intelligence collective ! « Tout seul on plus vite, ensemble on va plus loin » !

Partagez à votre tour

Apprendre ensemble, c’est agir ensemble !

Plusieurs options et ressources sont offertes ici:

Utiliser et diffuser l’approche

    • Illustrer chaque étape du référentiel avec l’histoire des puits de Bolugou et les vidéos de dialogues que vous pouvez faire vivre à vos publics cible ;
    • Faciliter une séance de sensibilisation ou d’appropriation de l’approche Cohésion sociale au plus près du terrain grâce à la boite à images adaptée du référentiel ;
    • Appliquer le référentiel à un sujet technique grâces aux guides techniques sectoriels, dont le guide technique dédié à l’Eau-Hygiène-Assainissement déjà en ligne

Contribuer à l’approche

    • Partager vos succès, vos échecs, vos témoignages, des histoires, qui pourraient être utiles à d’autres ; (lien vers le formulaire en ligne).
    • Envoyer vos idées de contribution à de nouveaux outils inspirés du Référentiel Cohésion Sociale de l’OCADES Caritas Burkina. (lien vers le formulaire en ligne).

     Besoin d’appui

    L’OCADES Caritas Burkina est un réseau présent sur l’ensemble du territoire du Burkina Faso, au sein du Secrétariat Général, basé à Ouagadougou, et des quinze diocèses du Burkina Faso. Dans chacune de ces structures, il y a un point focal cohésion sociale et paix.

    Si vous avez des questions, des demandes d’éclaircissements, pour utiliser cette approche cohésion sociale, contactez-nous :

    Secrétariat

    (+226) 25 37 00 34

    Point focal réseau cohésion sociale et paix OCADES CARITAS BURKINA

    (+226) 70 26 06 95

    [email protected]

    (+226) 70 68 29 54

    [email protected]

    Adresse

    01 BP 1195 OUAGADOUGOU 01